Bonjour Alia, peux-tu nous parler de toi et de ton poste chez Hawk ?
Baignée dans le monde informatique depuis plusieurs années, j’ai intégré les équipes tech montpelliéraines de Hawk il y a bientôt deux ans. Je suis issue d’une formation en école d’ingénieurs, et je travaille actuellement sous le poste de développeuse Front-end. Mes missions consistent essentiellement à participer à la création des interfaces utilisateur du logiciel Hawk et de nos projets internes. Concrètement, je programme la partie visible des outils, et le fruit de mon travail, basé sur les maquettes des designers UX/UI, est par conséquent l’élément premier que l’utilisateur verra et prendra en main. Tout cela est bien sûr effectué à travers un travail d’équipe, basé sur les méthodes agiles Scrum.
Le dernier rapport de l’Unesco (2018) révélait le chemin qu’il reste à parcourir : les femmes ne représentent que 28 % des diplômés de l’enseignement supérieur en ingénierie, et seulement 22 % des professionnels du domaine de l’intelligence artificielle, pourtant en pénurie de compétences.
Les chiffres sont encore plus marquants dans le monde des affaires : moins d’un chercheur sur quatre est une femme, et les femmes qui créent leur propre entreprise sont peu à avoir des financements : en 2019, à peine 2 % du capital-risque concernait des start-ups fondées par des femmes.
Qu’est-ce qui t’a personnellement amenée à poursuivre des études dans cette voie ?
Passionnée par le monde du web et convaincue que notre avenir est en grande partie dépendant de l’informatique, j’ai décidé d’orienter ma carrière vers la programmation, et je ne le regrette pas ! C’est un métier au cœur de l’évolution des technologies et dont on apprend tous les jours, à travers nos veilles technologiques. Non seulement je prends du plaisir au quotidien derrière mon écran, mais mes compétences techniques me sont également utiles dans ma vie personnelle de tous les jours.
Que t’inspirent les chiffres évoqués précédemment, as-tu ressenti des inégalités pendant ton parcours ?
Je n’ai pas du tout été surprise à la lecture de ces chiffres. En effet au cours de mes études, nous étions un quart de femmes dans ma promotion. On pouvait nous compter sur les doigts de deux mains, ce qui était déjà un record par rapport aux années précédentes ! Ainsi, la proportion de femmes était en hausse mais je trouvais que ce n’était tout de même pas assez. Néanmoins, je n’ai pas ressenti d’inégalités, mais au contraire des encouragements et du soutien de la part de nos enseignants et des personnes que l’on pouvait rencontrer dans le monde professionnel.
Quand je regarde également le nombre de femmes dans la tech aujourd’hui chez Hawk, je me rends compte qu’on n’échappe pas non plus à une légère disproportion. [NDLR : Hawk compte 41% de femmes au global contre 27% dans les effectifs Tech. Consciente du manque de parité qui subsiste dans ce domaine dès les choix d’orientation, l’entreprise est engagée sur le sujet et encourage l’évolution des femmes tout au long de leur parcours.]
Enfin, as-tu des rôles modèles qui t’inspirent au quotidien ?
Pour être honnête, je n’ai pas de rôle modèle en particulier. Dans mon quotidien, je m’inspire souvent de mes collaborateurs plus expérimentés. Mais aussi en dehors du cadre de travail, sachant que nous avons la chance d’avoir l’anglais comme langue de l’informatique : j’aime prendre exemple sur des personnes du monde entier à travers les réseaux sociaux !
Merci Alia !
0 commentaires